Magical Girl of the End
Bon, voilà, je me suis laissé tenter. Non pas que le manga me faisait de l'œil, mais comme je suis d'assez près ce qui se dit sur les mangas sur Twitter, j'ai pu me rendre compte que beaucoup de monde parlait de cette œuvre.
Édité par Akata en France, cela ne pouvait que renforcer ma curiosité. En effet, cet éditeur, qui a pris son indépendance il y a à peine un an, est également l'éditeur de l'excellent shōnen
Prisonnier Riku en France, qui est mon coup de cœur manga de ces derniers mois, et dont vous pourrez bientôt écouter ma critique dans l'épisode 8 du
Carddass Social Cast, actuellement en postproduction.
Au Japon, ce manga de Kentarō Satō est prépublié dans le
Shōnen Champion d'Akita Shoten, tout comme
Prisonnier Riku. En France, il fait partie de la collection
WTF d'Akata, qui porte bien son nom.
L'histoire ? Un jour, Kii Kogami est au lycée. Comme tous les jours en fait. C'est une journée ordinaire, on ne peut pas faire moins exceptionnel. Il va en classe, la fille dont il est secrètement amoureux lui fait un sourire puis l'ignore, ses potes s'extasient sur des idols, son amie d'enfance se fait martyriser par un couple de jumelles infernales. Tout se passe comme tous les matins, quoi.
Ce matin, c'est interro. Kii rêvasse, quand tout à coup, en regardant par la fenêtre, il distingue une scène inhabituelle. "Gros sourcils", le concierge de l'école, parle avec une fillette. Rien d'exceptionnel. Jusqu'à ce que la tête du gardien explose. Kii n'en croit pas ses yeux et demande à sortir de la salle pour se rafraîchir. À partir de ce moment, plus rien ne se passe normalement. La petite fille effectue un bond de la cour du lycée à la fenêtre de la classe, qui se trouve au deuxième étage. Quand Kii revient, toute la classe s'est faite massacrer. La fillette, qui s'avère être une
magical girl, tue tout sur son passage. Et, pire, toutes les personnes tuées deviennent à leur tour des
magical girls maléfiques. Kii réussira-t-il à s'en sortir ?
Alors, qu'en ai-je pensé ? Au début, je me demandais ce que j'avais dans les mains, où est-ce que l'auteur voulait en venir, et est-ce qu'au moins il voulait en venir quelque part ? Puis, au fil des pages, ma vision s'est éclaircie. Il s'agit ni plus ni moins d'une œuvre de zombies à la sauce japonaise. Et avec des
magical girls à la place des zombies, parce que c'est plus rigolo. Le premier volume installe bien les bases, et tous les codes du genre sont présents : origine inconnue, mort, prolifération, survie, fuite, collaboration. Il y a de fortes chances que je continue la lecture de ce manga.
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